vendredi 24 août 2007

Jour 3



Jour 3, Le 23 août

Première constatation : odeur de soufre. En fait c’est l’odeur des pays sous-developpés, les vidanges qui brûlent constamment. Il fait chaud, mais c’est tolérable. Première étape, la consigne pour laisser les vélos. C’est un bâtiment dans le stationnement. Il semble y avoir des valises normales et 2 vélos de montagnes sont accotés. Ça coûte finalement 30 roupies par jour par bagage et on laisse le tout pour 2 semaines…en espérant les retrouver.

Par la suite le cirque commence. On se prend un prepaid taxi qui nous coûte 250 roupies comme indiqué dans le guide. 2 bozos prennent ensuite le ticket et nous font monter dans une bagnole. Je pourrais presque dire que je suis au Mexique par les odeurs et la température. Le seul hic c’est que je ne sais pas où je vais et les chauffeurs non plus apparemment. La route est une piste de course pour voitures, scooters, rickshaw (moto à 3 roues et un revêtement extérieur) vert et jaune et j’en passe. Ils conduisent à droite et roulent à gauche (ancienne colonie anglaise).

Comme les chauffeurs ne savent pas où est l’hôtel…on arrive tout bonnement à une agence de tourisme bidon qui nous propose d’appeler à notre hôtel pour vérifier s’ils nous attendent….évidemment, ils n’ont pas notre réservation alors on nous propose autre chose et bla,bla,bla,bla. C’est le coup classique pour attraper son touriste et chaque rickshaw a fini par nous y amener. Disons qu’on a fait le tour de la ville au complet pour quelques sous. On a marché par nous même un bout et 7 heures après notre arrivée, on avait toujours pas trouvé. Car on avait vraiment un hôtel de réservé par internet et le pire c’est que j’ai refusé qu’ils viennent nous chercher à l’aéroport…parce qu’à mon avis c’était 5 $ trop cher. Erreur, grossière erreur. J’étais déshydratée, exténuée et nous avons pris le premier piège qui passait pour 3 fois le prix dans une de ces agences bidon.

Demain est un autre jour et je m’enligne pour 16 heures de sommeil, une chance qu’on est 2 parce que moi, je ne répondais plus de mes actes. François me disait : « tu sais bien Marie c’était la même chose au Maroc le premier jour et demain après être reposés, ça ira mieux ». Vrai. Mais j’avais lu le classique de l’attrape-touriste au moins avant de venir. J’ai tout de même renoncé à me battre vu que je n’avais dormi que 5 heures en 2 jours. Le syndrome du Maroc est aussi revenu, car je n’ai mangé que des pistaches et du gâteau sec.

Bonne nuit (+10h30 ici)
Marie-Bri