lundi 31 décembre 2007

Arrivée en Thaïlande le 14 décembre

















Nous avons passé sur le « Friendship Bridge » qui relie le Laos à la Thaïlande en passant par-dessus le Mékong. Voici nos premières constatations sur ce nouveau pays après quelques jours dans le nord-est.

Le paysage.
C’est plat par ici, avec des champs, quelques montagnes isolées au loin parfois. Ça pourrait même ressembler au Québec à la limite. Plus on approche de Bangkok et plus il y a de la verdure et de petites montagnes. Des zones marécageuses se transforment en zone de culture ou pâturage à vaches.


Les routes.
Impeccables. Asphaltée avec un gros accotement pour nous. Les gens roulent rapidement...mais nous aussi. On a jamais roulé aussi vite à vélo. À 43 km/h avec léger vent de dos, à dépasser les tuk-tuk, rien de plus grisant. On roule à gauche. La signalisation importante est traduite en anglais. Les indications sont claires. On fait de l’autoroute aussi (même les petites routes sont comme des expressways sans le terre-plein au milieu). En fait, notre objectif c’est de se rendre à Bangkok sans détour.

Les gens.
Gentils, moins timides, plus chaleureux. Ils ont plus tendance à venir vers nous pour nous aider. Il y a toujours quelqu’un qui parle anglais aux alentours.

Les villes.
François ne comprend pas l’urbanisation Thaï : pas d’hôtels évidents, pas de restaurants, la photo du roi PARTOUT, des centaines de temples qui se ressemblent, des bijouteries (who cares ?) et la présence de Beauce Carnaval.
La grosse ville que nous avons vue à date est Udon Thani. Nous avons aussi vu des villes intermédiaires et des villages. Peu d’anglais écrit pour ce qui est des menus ou des affiches. On se retrouve donc quelques fois comme en Chine où on doit mimer ce que l’on veut. Les affiches sont plutôt traduites en chinois comme deuxième langue ! Dans les villes moins grosses, les hôtels sont plutôt comme des motels ou des bungalows à l’entrée ou à la sortie de la ville. Le top du top c’est de trouver ce « resort » à Pak Chong. Un endroit avec des bungalows privés avec un sauna pour 2 dans la chambre, piscine extérieure et un restaurant de fine cuisine…Pour fêter nos 4 mois de voyage, c’est l’endroit rêvé…pour moins de 50$ pour 2 ( souper et déjeuner inclus).


Les touristes.
Désolé, mais à part des « sugar daddy » avec de jolies minettes thaïs, on a vu que des « locals » à date. Ceux qui trouvent la Thaïlande trop touristique n’ont qu’à venir à vélo dans le nord-est.

La nourriture.
Le seven-eleven (dépanneur) est un lieu où l’équipe se refroidit à l’air climatisé. De plus, on en profite pour faire le plein d’eau, de boissons froides, de yogourt…etc. Le François-Dion est un animal aimant le poulet rôti sur le barbecue. Il peut manger jusqu’à 3 poules par jour sans se fatiguer. C’est ce qui arrive quand il y a une rareté de ces endroits occidentaux familiers que l’on appelle « restaurants ». En effet, le Thaï se ravitaille plutôt dans une des nombreuses cuisines ambulantes servant principalement des nouilles…ou des soupes aux nouilles. Les marchés sont aussi très populaires et la nourriture se distribue dans de minis sacs de plastiques transparents. Comme quand on revient du « pet shop » avec un poisson rouge dans un petit sac. C’est très joli et coloré aussi.

Nous avons mangé…
Du yogourt au maïs et fèves rouges,
Des nouilles roses bonbons,
Des petites patates sucrées qui goûtent le maïs,
Une mangue verte qui goûte le citron,
Des cachous au poivre,
Un fruit rose entre la pomme, la poire et la goyave.

On approche de notre congé vélo du temps des fêtes et on n’est pas mécontent d’avoir réservé un hôtel avec piscine pour notre semaine à Bangkok.


Marie-Bri et François