jeudi 24 avril 2008

On passe à l'Est






Le début de la « Rimutaka trail » est parfait. Chemin de gravelle pépère, paysages magnifiques de forêts, bosquets de mûres et passage dans des tunnels. En effet, cette route était empruntée par le train autrefois et les longs tunnels sont restés.




À un certain moment, ça commence à se gâter : grosse roches, petit passage à flanc de colline…C’est devenue une route de vélo de montagne carrément, très inadéquate pour 2 vélos de cyclotourismes. On en sort un peu irrités, se disant qu’on a peut-être parlé à un gars en manie, qui ne voit pas la réalité sur 2 roues.






Un peu avant d’arriver au camping, je fonce dans un terre-plein de béton et quelques kilomètres plus loin, 2ième crevaison pour François. Le pneu arrière est maintenant lisse et complètement fini. Il faudra en acheter un autre. Fin de semaine de Pâques, camping bondé, une seule table de pique-nique pour tout le monde…quelle journée ! François passe tout de même une bonne heure à réajuster mon vélo suite aux dégâts causés par l’accident mineur.

Rendus à cette ville, on pourrait toujours changer nos plans et passer par le centre de l’île, mais on maintient le cap vers la côte Est. On roule dans des champs un peu jaunis avec des milliers de moutons qui broutent. On apprend qu’il n’a pas plut depuis des mois et c’est la sécheresse. On s’offre le luxe de sortir le poêle le midi et de se faire une petite soupe pour se réchauffer. C’est que le soleil n’est pas tellement au rendez-vous.








À Dannevirke, le proprio du camping nous transmet le message que la côte Est, c’est dangereux, il y a des gens qui se font attaquer et bla,bla,bla…C’est bon papi, on va faire attention. Il est sûrement parano puisqu’il barre même les toilettes de son camping en tout temps. Quand c’est rendu que tu as besoin d’une clé pour aller aux toilettes d’un camping après avoir passé 2 barrières de sécurité et abouti dans un vallon… Mais tout de même, une graine d’insécurité est semée.

Marie-Bri