lundi 29 octobre 2007

Le 19 octobre

La journée que nous appréhendions le plus à date est faite. Il s’agissait de monter à 3000m en partant de 1000m. Incroyable, mais fait. Après Ya’an, nous avons couché à la ville du poisson. Je l’appelle comme ça, car je ne sais pas son nom et son 2ième idéogramme ressemble à un squelette de poisson. Ensuite on s’est payé 22km de plus au trajet pour monter dans le parc national de la forêt de Erlang.
Des eaux turquoise qui valaient le détour. Magnifique ! Il y avait du logement en haut. En arrivant on était transit de froid et mouillés, on, incluant Bijou. Heureusement, l’eau de la douche est chaude voire même brûlante. La dame nous prête des manteaux d’hiver genre parka russe kaki avec un col de poil.
Bijou, déjà couché au lit, se met à se plaindre que la manette de TV est sous lui et que ça le rend inconfortable. En voulant la retirer je me rends compte que…c’est la manette de la couverture chauffante ! Bien je ne l’ai pas fait chômer. On s’en est même servi pour réchauffer le linge avant de partir.

Donc notre journée commence dans la bruine, continue dans la bruine et finira dans la bruine. On monte encore, encore et encore. Peu d’arrêts, car on se refroidit vite. Arrivé en haut il y a un tunnel qui passe dans la montagne. Je crois qu’il faisait 4 km, en tout cas minimum 2 km.
De l’autre côté, les nuages sont plus haut et on peut voir les villages en bas. On se sent assez privilégiés d’être là. On peut aller jusqu’à 50 km/h en descendant, c’est assez grisant.

On trouve un hôtel à la ville en bas et vite un bon thé pour se réchauffer. Il y a toujours une bouilloire ou de l’eau chaude dans les hôtels ou auberges. Ça nous permet de se faire du gruau le matin, du thé et des ramen pour boucher un coin lorsqu’on finit notre journée de vélo. Le repas de ce soir-là : tofu, riz, chou et patates.

Marie-Bri