dimanche 2 mars 2008

Singapour





On attend l’avion en regardant un film sur le portable. On attend à la dernière minute avant d’embarquer. Arrivés à la porte d’embarquement, l’agent nous dit que nos sièges ont été changés…pour des sièges en « business class ». On a jamais su pourquoi exactement, mais on a bien apprécié. En fait on a mangé et remangé pendant 3h30. Vraiment, ça ne terminait plus : champagne, vin, noix, gâteau, fromage, plat principal, fruits…Nous étions repus.


Arrivée à Singapour à minuit. 50 dollars singapouriens pour 20 minutes de taxi gros format. Premier choc. Deuxième choc, pour 86$ Sin. On a une chambre avec tapis qui sent l’humidité et le plafond suspendu donne le cafard à François. On se couche. Le lendemain, on se sent tout nus. On se rend bien compte qu’il va falloir se serrer le portefeuille pour respecter le budget. Fini le « fruit shake » à 1$, fini les hôtels luxueux pour 30$ et fini les repas au resto illimités. Les prix sont comme chez nous. Et quand je suis chez moi, j’ai mon frigidaire et une cuisine, ce qui fait une franche différence puisque l’on peut emmagasiner des vivres et on n’est pas dépendant des restaurants. La bonne nouvelle, c’est qu’on apprend à la fin de la journée que le dollar canadien vaut 1.4 fois le dollar de Singapour. Ouf !

L’eau du robinet est potable, mais j’ai de la difficulté à m’y faire. Lorsque je me brosse les dents, j’ai maintenant le droit de l’utiliser. Je le fait, mais j’hésite à la boire. On achète encore machinalement de l’eau embouteillée cette semaine.

La ville est propre, les routes et les trottoirs sont larges, il y a des parcs partout, des toilettes publiques occidentales avec du papier de toilette. L’ambiance fait penser à Hong Kong. La population est composée de chinois à 70% et le reste sont des indiens et des malais. Ces derniers ont le teint foncé et portent la moustache de façon majoritaire. Dans cette ville, le temple indien côtoie le temple chinois et la mosquée.
Pas de tension ressentie entre les groupes ethniques selon Bijou et son flair exceptionnel. Dans le quartier de la petite Inde, j’achète la trame sonore du film que l’on a vu à Jaipur (Inde) et que j’ai dans la tête depuis ce temps. Je trouve aussi cet autre disque contenant des musiques de temples bouddhistes que l’on entendait si souvent en Chine.

Les commerces sont très jolis, de petites maisons aux couleurs variées avec des volets colorés. La concentration de centre d’achat au mètre carré est importante. On prend le métro et on visite. Pas de vélo cette semaine. Les bicyclettes restent empaquetées et entreposées à notre hôtel.


On assiste à une partie enlevante de criquet…il paraît qu’il y a des parties qui peuvent durer jusqu’à 5 jours. On y reste un gros 20 minutes. C’est la semaine des arts chinois et on va voir une pièce de théâtre en mandarin avec sous-titres anglais sur des écrans latéraux. C’est intéressant, mais on ne peut évidemment pas comprendre toutes les subtilités.

On va sur une île créée artificiellement avec des plages avec vue sur le port méthanier. On est présent au spectacle de dauphins roses. Je ne savais pas que ça existait. Ces types de dauphins sont roses et gris. On va au zoo de nuit. C’est une visite du zoo après le coucher du soleil dans une autre section que le zoo de jour. Les animaux sont plus actifs et ça change du zoo conventionnel.

On va souper avec Yves et Andrée, des amoureux de l’Asie qui y viennent à chaque année. Depuis le début de notre voyage, on communique par internet. C’est intéressant de se rencontrer enfin et se raconter des histoires d’Asie.

Je regarde la météo pour Perth (la prochaine destination) et je suis rassurée de voir que la température ne devrait pas dépasser 30 degré la semaine prochaine. Il paraît que c’est sec et que la plage est belle.

Marie-Bri