mardi 13 mai 2008

Derniere semaine NZ



Le beau temps revenu, nous reprenons la route pour la dernière semaine. Bijou, refusant de croire jusque là que les kiwis poussent en Nouvelle-Zélande, doit s’avouer vaincu. Nous passons en effet plusieurs plantations de ce fruit velu. Nous longeons la côte à quelques reprises et on se permet même une journée de congé à Waihi Beach. Disons que l’eau est un peu fraîche pour une baignade sans soleil, alors on fait plutôt de la promenade à pied.
Nous constatons qu’à plusieurs endroits, l’ancien chemin de fer a été remplacé par une piste cyclable de terre battue qui s’avère (cette fois) très adaptée pour nous.

On découvre 2 nouveaux fruits. Les feiojas viennent d’Amérique du Sud et ont un goût de goyave, banane, melon, pêche…délicieux. Ils sont verts et gros comme une prune, la chair est un peu comme la goyave. Le « kiwi berry » est un kiwi vert sans pelure, de la taille d’un raisin. Il est très sucré et contient énormément de fibre. On doit se limiter à 5 par jour semble-t-il, si on ne veut pas avoir mal à l’estomac.

Le vélo de François est maintenant dû pour une cure de rajeunissement : remplacement de la cassette arrière, de la chaîne et de la poignée avant qui effectue le changement des grosses vitesses et le freinage. La première boutique de vélo que l’on rencontre possède tous les éléments et nous fait ça tout de suite.

Après discussion entre les membres de l’équipe, notre conclusion sur le vélo en NZ est la suivante : parfait sur l’île du Sud, mais pour rouler sur l’île du Nord, il faut vraiment vouloir. C’est le problème des petits pays, peu de routes et des accotements inconstants. En plus, à la mode occidentale, les gens roulent vite et passent très près de nous. C’est une épreuve de vigilance constante. Peut-être a-t-on pris un chemin plus difficile que les autres cyclistes qui font l’île du Nord ? Peut-être est-on biaisés parce que ça fait longtemps qu’on est sur la route et la tolérance diminue ?


Après que le trajet cyclable désigné nous ait fait passer sur l’accotement de l’autoroute à trois voies…on rentre en train à Auckland pour les derniers 30 km. Direction le Quadrant, un appartement-hôtel, formule populaire par ici, que l’on s’est loué pour 3 jours.


Auckland possède un centre-ville compact, une grande tour au centre, des espaces verts et beaucoup d’asiatiques. Les rues montent et descendent sans cesse. C’est propre, multiculturel et on en profite pour se reposer. Nous allons nous promener au mont Eden. C’est un ancien volcan et le cratère central est maintenant gazonné. D’en haut, on peut voir toute la ville et d’autre petites montagnes vertes qui sont aussi de vieux pics volcaniques. Le genre de chose que l’on ne voit dans aucune autre grande ville du monde. C’est ce jour là que la batterie de l’appareil photo n’a pas été replacée dans sa fente après son rechargement usuel. Bref, pas de souvenirs tangibles, seulement des images en mémoires humaines.

À l’aéroport d’Auckland, les gens de notre compagnie aérienne nous font tourner en bourrique. C’est que les employés et le superviseur au comptoir ne sont pas au courant qu’ils vendent des boîtes pour les vélos. Nous, on le sait. C’est que c’est assez important de les trouver, car ils refusent d’embarquer nos bicyclettes si elles ne sont pas dans des boîtes et on part dans 2 heures. Après quelques «we appologize », on effectue la transaction de 50 $ contre les dits contenants de cartons qui sont toujours disponible au comptoir arrière de chez Qantas. Ouf ! Maintenant, go to Melbourne.

Marie-Bri