mardi 11 septembre 2007





Jour 17, le 6 septembre 2007

Ce matin, entraînement au gym et réunion d’affaires, en espagnol, au lobby de l’hôtel, avec un gars des Îles Canaries nous exposant les vertus de sa machine à souffler du polymère. On s’esquive au bout d’une heure de « muy interesante ». « Muchas gracias » et hop en ville.

Hong Kong, c’est le paradis du shopping. Il y a des boutiques partout. Mais qui peut bien acheter tout ces trucs ? C’est à un tel point que l’on se demande s’il y a autre chose à faire ici.

Hong Kong, c’est beau et décadent. Uniquement des gratte-ciels qui ont une architecture diversifiée. De plus en plus haut. Et pour couronner le tout, à 20h00, tous les soirs, ils s’illuminent de part et d’autre de la baie de Victoria pour nous offrir un spectacle de néons colorés et d’effets visuels synchronisés. La vue panoramique et nocturne de la ville en lumière est grandiose. C’est seulement à ce moment qu’il est possible de comprendre ce que signifie HONG KONG et sa démesure !!! C’est un peu comme être dans un monde futuriste. Magnifique…

Quelle joie d’aller à épicerie ! Après 2 semaines de boui-boui, on peut enfin acheter des produits frais et de toutes marques et à prix fixe. Et même, c’est un fromage de France ou de Hollande que vous désirez ? Il suffit de dénicher l’étage de la nourriture dans un des centres d’achats et les produits les plus fins sont à votre disposition. On a retrouvé nos vieux trucs de voyageurs : les sushis sont en réduction après 20h00.

À Québec, on avait acheté à l’épicerie asiatique un fruit spécial pour goûter. C’est gros comme un ballon de football et possède une écorce presque dure comme du bois avec des centaines de protubérances épineuses. On l’avait mis au frigo et il avait finalement pourri, sans qu’on puisse le déguster ou même voir de quoi avait l’air la chair. Sur la rue aujourd’hui, on en a trouvé, la chair déjà extraite par la vendeuse et prête à manger. En entrant dans l’ascenseur de l’hôtel, une gênante odeur d’oignon s’échappe de notre sac de provisions. On est certain que c’est notre sac parce que les autres ont des sacs de magasinage de vêtements et de parfums. Arrivé à la chambre, on se dépêche de vérifier. C’est bien ça qui pue. On se risque tout de même à goûter : un mélange complexe d’oignon et de banane très sucré…Spécial, mais c’est tout de même aller à la poubelle, à l’extérieur de l’hôtel parce que ça embaume.

On a tout de même pris le tramway pour rentrer, ce moyen de transport pour les pauvres, au coût de 28 cennes canadiennes. Quant à Bijou, il passe son temps à l’air climatisé de l’hôtel et nous a promis de nous accompagner demain si on allait manger dans une gargote. On veut aussi lui montrer les marchés de poissons. C'est-à-dire des dizaines d’aquariums avec de gros poissons vivants en attente d’être cuisinés.

François et Marie-Bri