samedi 29 septembre 2007

Le 28 septembre

C’est aujourd’hui l’anniversaire de Confucius et nous sommes dans sa ville natale. Il y a de jolies lanternes dans les rues et les arbres sont décorés de lumières de Nöel. La ville a des fortifications contenant un temple en son centre que nous allons visiter aujourd’hui. L’atmosphère est à la fête.
















Depuis lundi, nous avons finalement rejoint Tai’an. Nous étions près de la jonction, mais dans la noirceur, ça devenait dangereux. On a ensuite rejoint la ville, pas petite du tout. Et après avoir zigouné dans la ville pour trouver un guichet automatique qui fonctionne, on a décidé de rester. L’hôtel était dans l’enceinte d’un temple, tranquille et très propre.

On se met en tête de faire faire notre lavage. On se présente aux coins des rues avec notre sac de vêtements et on mime le lavage à la main. Les femmes nous dirigent vers une petite porte avec une machine à coudre. Une gentille dame nous répond. Toujours à l’aide du langage des signes, de dessins et quelques idéogrammes chinois dans le guide on apprend que ça sera 5 dollars, prêt demain à 11h00 et non merci pour le repassage.

Le lendemain, nous avons décidé de monter la montagne sacrée à pied cette fois: Tai shan. Disons qu’on ne la voyait pas au début vu le smog. Nous avons franchi les 6600 marches en pierres jusqu’à 1500 mètres. Le parcours est agréable avec des temples, la nature, des vendeurs de crêpes aux échalotes, d’eau, de légumes…En haut il y a des hôtels et des temples, comme une mini-ville.

On a vu un peu de ciel bleu et c’était magnifique.


Il y avait des feuilles d’arbres jaunes à quelques endroits et des buissons rouges même. Un peu d’automne…mais toujours chaud et humide. Ä valait vraiment la peine. Descente en téléphérique pour épargner les genoux et on réalise que c’était très haut et à pic.

Les quelques 80 km pour se rendre ici à Qufu nous ont confirmé que l’on devait se rendre vers notre objectif : Sichuan, Yunnan. À l’auberge de jeunesse, un gentil employé qui maîtrise l’anglais nous a donné le tuyau sur le comment envoyer les vélos en train. Donc par la suite, on est libre de prendre le train ou l’avion pour se rendre dans la Sichuan.

Génial, on enfourche les caribous et on pédale vers la prochaine station de train à 15km d’ici. Arrivé là, on trouve le lieu où ils semblent empaqueter des bagages. Évidemment, ça ne se presse pas aux portes pour nous répondre puisque personne ne parle anglais. Ça rit nerveusement derrière la vitre du comptoir et finalement quelqu’un se risque. Pas de problème, on enlève les rétroviseurs et voilà pour 20$, ils s’en vont. Nous possédons maintenant un petit papier écrit en chinois, mince comme un papier de toilette, qui se trouve être la garantie que je vais retrouver mes vélos à Chengdu, à plus de 17 heures de train d’ici ! Confiance…patience…Tout ira bien.

Reste maintenant à planifier pour les 2 êtres humains et l’ex-agent secret en tunique asiatique.

Marie-Bri